Le mot hamac trouve son origine dans la langue Taino des premiers habitants des Caraïbes, qui l’utilisaient à l’origine comme filet de pêche.
Les Tainos, habitants des îles Lucayes, des Grandes Antilles et du nord des Petites Antilles, l’ont adopté comme lit suspendu en coton, tissé avec du tissage ouvert et serré. Christophe Colomb et d’autres chroniqueurs l’ont décrit comme alternative innovante pour dormir dans des climats chauds, portable et facile à transporter, adopté par les Espagnols au XVIe siècle pour une utilisation sur les galions et les ponts maritimes.
Le tissage de Hamac est une activité répandue chez les Mayas. Résistants et très colorés, leur fabrication est encore artisanale et traditionnelle, où il sert encore de lit pour de nombreuses familles.
Les métiers à tisser sont disposés devant les maisons. En général c’est la mère qui s’en occupe mais les enfants apprennent très vite la technique et aident.
Les hamacs mayas sont assez longs, ce qui permet une bonne ouverture, et demandent par conséquent plus d’espace pour leur installation.
On serait porté à croire que les hamacs avec barre de bois sont plus confortables, mais c’est plutôt le contraire qui se produit car sans ces écarteurs, les hamacs enveloppent mieux et épousent les formes du corps parfaitement. Le seul avantage des hamacs avec écarteurs de bois vient du fait que les barres de bois maintiennent le hamac ouvert. Ils sèchent plus rapidement et, surtout, ils sont décoratifs dans un aménagement paysager. Autrement ils prennent plus de place, certains sont très instables et sont moins faciles à ranger. Si vous l’utiliser à deux, avisez l’autre avant de descendre.