Alamo ou Ficus Maxima
Impossible de passer à côté d’un arbre Alamo sans s’arrêter et prendre le temps de regarder ses troncs multiples, ses lianes, qui rappelleront au plus âgés, la télésérie Jim la Jungle dans les années 1960.
Un des plus beaux spécimens à Playa del Carmen se trouve sur Calle 38 en descendant vers la mer de la 38, sur votre droite, impossible de le manquer, vu sa splendeur et sa taille.
Si vous prenez le temps de lire l’information sur la pancarte, vous pourrez y lire :
Je suis Alamo; un vieux et original arbre barbeau qui aime marcher!
Mon peuple m’appelle Kopo ou Sacahua, il dit qu’où je me trouve, il y a toujours un Cenote tout près.
Pourquoi je marche? À cause de ma barbe! D’abondantes et longues racines aériennes poussent et s’épaississent, lorsqu’elles touchent le sol, elles deviennent des appui-bras.
Lorsque cette jambe sèche, j’ai toujours une nouvelle pour faire un nouveau pas.
Ça explique en partie la raison de l’ampleur que prend le tronc de cet arbre, au fur et à mesure que ces racines aériennes deviennent, une fois bien ancrées au sol, de nouveaux troncs.
L’arbre étrangleur, son développement :
Le développement du Ficus Maxima est mystérieux. Capable de pousser de manière épiphyte, c’est-à-dire qu’il commence sa vie dans les branches d’un autre arbre, souvent un autre Alamo (peuplier) ou d’autres espèces. Au fil du temps ses racines descendent au sol et peuvent même étrangler leur hôte, leur valant ainsi le surnom d’arbre étrangleur. Cette caractéristique lui vaudra plusieurs légendes allant jusqu’à punir des êtres humains en les emprisonnant dans son étreinte.
Arbre sacré des peuples anciens :
Pour les Mayas l’appelaient Ya’axche, l’arbre de la vie, et y réalisaient des rituels, croyant qu’il abritait des esprits puissants ou des divinités protectrices.
Si vous marcher à Playacar autour du terrain de golf, vous trouverez plusieurs spécimens à différents stages de leur croissance.