Nous retrouvons toutes sortes de croyance dans la culture maya, ils ont une mythologie composée de diverses divinités, ainsi que des symboles fondamentaux de leur croyance. L’une de ces figures marquantes est le jaguar ou balam.
Le jaguar occupait une place importante dans la culture maya en tant que symbole puissant et mystique. Les Mayas considéraient le jaguar comme un animal sacré et le vénéraient pour ses caractéristiques impressionnantes, telles que sa force, sa férocité et son agilité. Voici quelques aspects de la relation entre les Mayas et le jaguar dans leur culture :
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- Symboliste de royauté : Le jaguar était souvent associé à la royauté et au pouvoir. Les dirigeants mayas étaient parfois représentés avec des caractéristiques propres au jaguar, tels que des motifs de peau de jaguar dans leurs vêtements ou des masques fasciaux ressemblant à la tête de cet animal. Cela soulignait leur lien avec l force et la majesté du jaguar.
- Divinités jaguars : Dans la religion maya, le jaguar était parfois associé à des divinités. Il était considéré comme un lien entre le monde humain et le monde spirituel. Certains dieux mayas étaient représentés sous la forme de jaguars ou avaient des caractéristiques jaguar, symbolisant ainsi la puissance divine et la connexion avec le sacré.
- Croyances chamaniques : Les chamanes mayas croyaient que le jaguar avait des pouvoirs spéciaux et était capable de voyager entre les mondes. Le jaguar était vu comme un guide spirituel, et les chamanes pensaient qu’ils pouvaient entrer en contact avec le monde des esprits en s’identifiant au jaguar.
- Symbole de la nuit et de l’inframonde : En raison de son activité principalement nocturne, le jaguar était également associé à la nuit et à l’inframonde. Les Mayas pensaient que le jaguar pouvait voyager entre le monde des vivants et celui des morts, renforçant ainsi son rôle dans les croyances liées à la spiritualité et à la vie après la mort.
Dans l’ensemble, le jaguar était un élément central de la cosmologie maya, représentant des concepts tels que la royauté, la divinité, la spiritualité et la dualité entre les mondes. Sa présence dans l’art, la religion et la vie quotidienne témoigne de l’importance de cet animal dans la culture maya ancienne.
Ek Balam serait le nom du premier souverain maya que l’histoire a retenu et il peut être traduit soit par « jaguar noir » ou par « étoile du jaguar ». Le site est composé de plusieurs temples, de deux immenses palais et d’une grande pyramide au centre de la ville. Occupée depuis la fin du IIIe siècle et jusqu’à la période coloniale, cette cité aurait été l’un des centres importants de la région pendant la période postclassique. À l’intérieur de l’enceinte fortifiée qui fait un peu plus d’un kilomètre carré se trouvent les structures les plus importantes, réparties sur deux grandes places jointes que l’on a nommées Plaza Central et Plaza Sur. Autour d’elles on retrouve de nombreux bâtiments de différentes tailles. Les murs qui l’entourent ont cinq entrées différentes et cinq chemins qui en partent en direction des quatre points cardinaux. Le côté sud du mur est un cas particulier, car il comporte deux entrées et deux sacbeob. La période culturelle la plus importante d’Ek Balam semble avoir été la période classique tardive (700 à 900 après JC). Cependant, après un premier abandon, de nouveaux habitants y sont arrivés et elle a été partiellement occupée jusqu’à la conquête comme quelques petites constructions postérieures le démontrent. Leurs caractéristiques sont très différentes de celles des bâtiments plus anciens et il est clair que le niveau des connaissances architecturales ainsi que le nombre de travailleurs disponibles avait périclité.